La septième édition du festival Casamance en scène s’est ouverte le mercredi 10 décembre 2013.
En prélude à l’ouverture, une conférence de presse s’est tenue le Lundi 8 décembre 2014 à 11h dans Les Jardins de l’Alliance. Au court de la conférence, les organisateurs du festival ont présenté le programme de la semaine tout en insistant sur les conditions particulières qui ont marquées l’organisation de cette édition. L’épidémie de virus Ebola sévissant dans plusieurs pays d’Afrique a conduit plusieurs compagnies d’Europe et d’Afrique à annuler leur participation. De plus, la situation économique peu favorable due au retrait de certains partenaires a eu un impact sur le budget du festival.
Ont été présentées au public trois importantes coréalisations entre le Sénégal, la France, la Belgique, l’Italie et l’Allemagne, un spectacle en provenance du Bénin, pays invité d’honneur de cette édition, et un spectacle de la compagnie casamançaise Bou-Saana. Le jeune public par le biais de la Troupe Noumec de Ziguinchor bénéficiera d’un spectacle de conte et marionnettes.
Mercredi 10 décembre : Les comédiens, pour la plupart arrivés le mercredi dans la matinée, sont logés à la maison des artistes de l’Alliance et dans des campements. À 20h, Les Jardins de l’Alliance aménagés en restaurant accueillent les comédiens pour le dîner. Il en sera ainsi pour le déjeuner.
A 21h, le Théâtre de Verdure est comble. Le Directeur de l’Alliance et le metteur en scène de la compagnie Bou-Saana sont sur scène pour souhaiter la bienvenue au public et annoncer le programme de cette édition.
Avant le premier spectacle de cette septième édition, les techniciens proposent au le public des images extraites des éditions précédentes.
Il est 21h 30, le spectacle de la coproduction Sénégal/France/Belgique, Afro Star Factory de Sylvain Prudhomme, mise en scène par Michel Bernard est présenté au public. Les trajectoires de quatre vies où se côtoient tristesse, désespoir, nostalgie et gloire sont racontées dans un style où se mêlent humour et tristesse.
Dans une caisse sont récupérés les billets qui ont permis aux spectateurs d’attribuer une note à Afro Star Factory. Le rendez-vous est fixé pour le lendemain.
Jeudi 11 décembre : À 17h, le jeune public est à l’honneur. Il n’y a pas de petite querelle ! tiré du conte d’Amadou Hampâté Bâ est proposé aux petits. C’est un spectacle de conte et marionnettes interprété par la troupe Noumec de Ziguinchor.
Entre temps, à 18h, la scène de théâtre est transportée à la salle jardin de la bibliothèque. Textes en bouche débute, les jeunes et les passionnés sont présents pour interpréter pendant 10 minutes leur texte théâtrale favori.
Il est 21h, on retourne au Théâtre de Verdure de l’Alliance. Enfin le grand public revient en salle pour Le Complexe de Thénardier de José Pliya. La guerre et ses conséquences sont retracées par les comédiennes.
Vendredi 12 décembre : À 21h, le public accueille Antigone, une histoire Africaine, le spectacle de la coproduction Sénégal/Italie, mise en scène par Massimo Luconi. L’histoire de l’héroïne qui défie les régimes totalitaires est interprétée par de jeunes comédiens sénégalais.
22h, c’est le spectacle Sénégal/Allemagne qui prend le relais. Adieu la vie, adieu l’amour, une performance d’après Karl Kraus , est un drame qui relate l’histoire des tirailleurs sénégalais.
Samedi 13 décembre : À 17h, Les Jardins de l’Alliance accueillent Regards croisés. Des professionnels du théâtre, des festivaliers et le public sont invités à réfléchir sur le théâtre comme vecteur de changements.
21h, le public reçoit la compagnie Bou-Saana de Ziguinchor co-organisatrice du festival pour son spectacle Le Masque Boiteux.
Angénue s’introduit au début des présentations pour annoncer le prix du public.
Golibale masque est embarqué comme tirailleur lors de la seconde guerre mondiale. Figure emblématique, il est désacralisé, il perd ses pouvoirs, son prestige et sa notoriété avec cette guerre qui n’est pas la sienne.
Il est tard, le festival tire à sa fin. Le public exprime enfin son avis en portant son choix sur Antigone de Massimo Luconi qui remporte le grand prix du public de l’édition 2014.